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Journaux 1972.

Dernière mise à jour : 3 avr.


🗓️ Bilan annuel – 1972

L’année 1972 fut marquée par une affirmation grandissante du pouvoir syndical des cols bleus. Le syndicat a poursuivi ses démarches pour une meilleure reconnaissance de ses droits, notamment à travers des actions concertées, des négociations collectives déterminées et des dénonciations publiques face à l’arbitraire patronal. Plusieurs gains ont été obtenus, autant sur le plan salarial que pour les conditions de travail. L’année s’est aussi distinguée par l’amélioration de la solidarité intersyndicale et l’organisation d’activités collectives marquantes.


📌 Mois par mois

Janvier

  • Retard dans les conventions collectives dénoncé.

  • Mise en cause de l’administration Drapeau et des délais injustifiés dans la négociation.

  • Adoption d’une position syndicale ferme en vue de la négociation 1972.

Février

  • Début de la négociation pour la nouvelle convention.

  • Mobilisation des membres dans plusieurs ateliers.

  • Critiques envers les représentants patronaux jugés intransigeants.

Mars

  • Augmentation du nombre de griefs déposés.

  • Réunions stratégiques des délégués syndicaux.

  • Premières mobilisations publiques.

Avril

  • Actions coordonnées dans les quartiers : ralentissements, refus d’effectuer des tâches hors conventions.

  • Le ton monte avec la Ville.

Mai

  • Lancement d’une campagne publique pour sensibiliser les citoyens à la cause des cols bleus.

  • Slogans comme « On veut du respect, pas des miettes » apparaissent dans les communications.

Juin

  • Assemblée générale exceptionnelle : adoption de moyens de pression.

  • Lutte pour l’inclusion des clauses salariales rétroactives.

Juillet

  • Tensions accrues avec la direction des Travaux publics.

  • Visibilité médiatique du syndicat à travers plusieurs prises de position.

Août

  • Période de forte mobilisation syndicale.

  • Utilisation de moyens créatifs pour dénoncer les injustices : tracts, autocollants, affichage.

Septembre

  • Grève ponctuelle dans certains services.

  • La solidarité intersectorielle s’accroît, notamment avec les employés des autres syndicats municipaux.

Octobre

  • Début de l’arbitrage dans plusieurs dossiers.

  • La Ville maintient une ligne dure, mais les pressions montent.

Novembre

  • Activité juridique accrue : contestation de mesures disciplinaires et de licenciements abusifs.

  • Réaffirmation du rôle militant du syndicat dans les instances publiques.

Décembre

  • Bilan positif dressé lors de l’assemblée annuelle.

  • Planification des batailles syndicales à venir pour 1973.


📘 Résumé global

En 1972, le Syndicat des cols bleus a consolidé sa position comme acteur incontournable dans la sphère municipale montréalaise. Par des moyens de pression soutenus, une organisation syndicale renforcée et une mobilisation constante de ses membres, il a su faire avancer ses revendications tout en développant une culture de solidarité forte. Malgré les résistances patronales, plusieurs victoires ont été remportées, et les fondations ont été jetées pour les luttes à venir.



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