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Journaux 1974.

Dernière mise à jour : 3 avr.



Bilan annuel

L’année 1974 fut marquée par des négociations intensives et stratégiques, avec des gains significatifs sur les clauses salariales et normatives. Une nouvelle approche de négociation a permis d’obtenir des résultats sans avoir recours à la grève. Le contexte syndical québécois est resté dynamique, avec une participation forte aux grandes mobilisations intersyndicales. L’implication dans la politique syndicale et les débats sociaux a aussi renforcé la solidarité ouvrière.


Janvier 1974

  • Participation au congrès de la FTQ sous le thème « Le combat inévitable », abordant les luttes syndicales et la politisation du mouvement ouvrier.

  • Réflexion sur le rôle de la femme dans le syndicalisme et la société.

Avril 1974

  • Présentation des offres finales de négociation à l’aréna Maurice-Richard.

  • Adoption d’une stratégie sans perte salariale : refus des heures supplémentaires et autres pressions.

  • Des gains ont été réalisés tant sur le plan salarial que normatif.

Juillet 1974

  • Mise en place de nouvelles clauses :

    • Procédure d’arbitrage médical révisée.

    • Mécanisme d’affectation pour employés inaptes à leurs fonctions habituelles.

    • Compensation de $0.25/h pour le temps supplémentaire lors du déneigement.

    • Prime de chef d’équipe augmentée.

    • Garantie d’emploi pour certains auxiliaires.

  • Participation à des événements de solidarité, notamment la grande manifestation du 29 octobre.

Octobre 1974

  • Plus de 30 000 personnes manifestent contre l’attitude de United Aircraft et en solidarité syndicale.

  • Revendications : sécurité syndicale, indexation au coût de la vie, postes réguliers, pensions.

Décembre 1974

  • Progrès dans les négociations avec la Ville et la Communauté Urbaine de Montréal.

  • Mobilisation en appui à la lutte des TUA (Travailleurs unis de l’automobile) contre United Aircraft.

  • Évaluation de postes techniques pour révision de descriptions de tâches.


Résumé global

L’année 1974 a été marquée par une stratégie de négociation efficace, des gains concrets pour les cols bleus, et une participation active au mouvement syndical québécois. En s’impliquant dans les luttes locales comme internationales, la section locale 301 a poursuivi sa mission de défense des droits des travailleurs tout en renforçant son rôle dans la mobilisation sociale et politique.

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