Journaux 1975.
- Communication
- 1 janv. 1975
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Dernière mise à jour : 3 avr.
Bilan annuel – 1975
L’année 1975 fut marquée par une intensification des conflits de travail, la recherche d’une plus grande solidarité syndicale et l’émergence de nouvelles revendications liées à l’inflation et à la réforme des structures municipales. Le Syndicat a multiplié les démarches auprès de la Ville pour dénoncer les congédiements injustifiés, l’abolition de postes et la détérioration des conditions de travail. Le contexte politique et économique difficile a renforcé la détermination des membres à défendre leurs droits, tout en soulignant l’importance d’une mobilisation collective forte.
Les mois en puces
Janvier
Suspension de 42 journaliers et aide-journaliers accusés d’avoir quitté leur travail sans autorisation.
Appel à la solidarité de tous les membres pour faire pression sur l’administration.
Appui de la FTQ, du Conseil du Travail et d'autres syndicats de cols bleus.
Février
Retour progressif au travail des suspendus, avec engagement à réviser les règlements de travail.
La direction refuse d’annuler les lettres de réprimande, mais les travailleurs gardent leur détermination.
Mars
Manifestation contre l’abolition des postes au Service des Travaux publics.
Opposition ferme du Syndicat à la sous-traitance dans les arénas municipaux.
Avril
Congédiement abusif d’un employé : grève immédiate déclenchée par ses collègues.
Réintégration rapide grâce à la pression exercée.
Mai
Victoire syndicale : la Cour Supérieure reconnaît l’illégalité de l’ancien règlement disciplinaire.
Tournée d’assemblées générales pour informer les membres.
Juin
La Ville tente de modifier les horaires de travail des col bleu(e)s sans consultation.
Rejet ferme du Syndicat et menace de grève.
Juillet
Opposition à la création d’un poste de préposé « deux fonctions en un ».
Revendication d’une bonification salariale pour tout poste hybride.
Août
Plainte officielle contre les pressions exercées par des contremaîtres sur les employés.
Préparation à une rentrée syndicale combative à l’automne.
Septembre
Grève au Service des Travaux publics pour dénoncer les horaires abusifs.
Retour au travail après entente partielle sur les conditions.
Octobre
Marche syndicale devant l’Hôtel de Ville pour dénoncer l’ingérence de l’administration.
Slogans : « Pas question de se laisser faire ! »
Novembre
Assemblée extraordinaire sur les salaires : demande de rajustement pour suivre le coût de la vie.
Le mot d’ordre est la solidarité.
Décembre
Résolution unanime contre toute forme de sous-traitance.
Message fort du comité exécutif : les cols bleus ne sont pas à vendre.
Résumé global
1975 fut une année de luttes marquantes, marquée par une opposition constante aux injustices patronales, à la sous-traitance et aux atteintes aux droits des travailleurs. La solidarité syndicale s’est exprimée à travers des grèves ciblées, des mobilisations massives et des victoires juridiques. Le journal témoigne d’une volonté farouche de ne rien céder, en mettant toujours de l’avant la dignité et la reconnaissance du travail des cols bleus. Une année de résistance et de cohésion syndicale.
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