Journaux 1980.
- Communication
- 1 janv. 1980
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Dernière mise à jour : 3 avr.
Bilan annuel
L’année 1980 a été marquée par une grève de six semaines des cols bleus de la Ville de Montréal, démontrant une solidarité et une unité syndicale exemplaires. Le syndicat a résisté aux attaques patronales visant à affaiblir la convention collective, notamment sur l'ancienneté, la sécurité d'emploi et les griefs. Plusieurs gains ont été obtenus grâce à la mobilisation générale, même si un retour au travail a été ordonné par loi spéciale. L’organisation interne du syndicat, le comité de griefs, le comité de négociation et les membres ont joué un rôle fondamental tout au long de cette lutte. La participation au congrès de la FTQ a également permis de renforcer les liens intersyndicaux et d’affirmer les positions syndicales du local 301.
Février 1980 :
Critique de la gestion municipale des sous-contrats de déneigement, avec des contracteurs payés malgré l’absence de neige.
Exhortation des membres à exiger des conditions de travail sécuritaires et le respect de leurs droits.
Présentation de la jurisprudence Marcel Trudeau concernant les droits des employés ayant plus de 10 ans de service à une pension différée ou au remboursement de leurs contributions.
Victoire syndicale dans l’affaire Aldo Sapone : reconnaissance du droit des travailleurs accidentés à leur paie de vacances.
Rapport du comité de griefs : 222 griefs déposés en 1979, dont 31 réglés en faveur des travailleurs.
Congrès de la FTQ (novembre 1979) : le président Réjean Gauthier élu au Conseil général de la FTQ, revendications sur la sécurité au travail, la condition féminine, les travailleurs immigrants, et la situation économique.
Juin 1980 :
Résumé du conflit de six semaines : mobilisation historique des 5 600 membres, organisation du piquetage 24h/24, et implication massive des délégués.
Résistance syndicale aux demandes patronales de modification de clauses essentielles.
Rappel des stratégies de division de la Ville et critique de la signature prématurée des cols blancs.
Volonté de construire un véritable Front commun des employés municipaux pour les prochaines luttes.
Appui du syndicat à la solidarité internationale, notamment envers les postiers canadiens et les peuples en lutte.
Création et dynamisation des comités internes : éducation, action politique, bien-être social et loisirs.
Résumé global
L’année 1980 fut une année charnière dans l’histoire du local 301. Malgré une grève difficile et une loi spéciale imposant un retour au travail, les membres sont sortis plus unis, plus forts et plus déterminés que jamais. L’expérience de mobilisation a prouvé la puissance de la solidarité syndicale face à un employeur puissant et aux manœuvres politiques. L’ensemble des activités syndicales – négociations, griefs, sécurité au travail, mobilisation, représentations à la FTQ – a permis de défendre les acquis et de poser les bases d’un futur syndical encore plus solide.
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